Var Inondations Ecologisme « V.I.E. DE L’EAU » demandait la mise en conformité immédiate de l’usine d’équarrissage Sarval Azur, dont les pratiques douteuses ont été de nombreuses fois pointées du doigt par la préfecture du Var.
Après 5 arrêtés préfectoraux de mise en demeure, dès novembre 2013, la société Sarval Azur d’équarrissage à Carnoules continuait de fonctionner et ne semblait pas avoir pris la mesure du danger qu’elle faisait courir à ses propres employés, à la population locale et à l’environnement.
Les riverains se plaignaient et ils avaient raison.
Les odeurs nauséabondes de putréfaction ressenties par la population ont été constatées par la police et les services de la Direction Départementale de la Protection de la Population, ainsi que des dépôts de graisse dans l’eau de la rivière attenante à l’usine, formant à la surface une pellicule blanche.
L’analyse de l’air effectuée par le laboratoire indépendant Analitika, montrait que des taux inquiétants de chloroforme, de benzène et autres gaz - bien au-delà des seuils sanitaires - étaient détectables dans les environs de l’usine.
Le chloroforme est une substance toxique et irritante. Le benzène est classé cancérogène pour l’homme. Si la qualité de l’air peut être considérée comme bonne quand la concentration de composés organiques volatils « COV » est inférieure à 100 microgrammes par mètre cube d’air (µg/m3) et moyenne entre 100 µg/m3 et 500 µg/m3, certaines stations de mesures installées autour de l’usine font état de concentration de 790 à 6 710 µg/m3!
Le dépassement des normes était manifeste, suite aux analyses commandées par la municipalité réalisées par le laboratoire de Cuers (83) Analytika, et le risque sanitaire avéré. Laisser perdurer cette situation aurait été irresponsable.
Depuis l’usine Sarval Azur de Carnoules - après fermeture - s’est mise aux normes après avoir perdu en contentieux face à l'état et V.I.E. DE L'EAU dans plusieurs juridictions ( locale et nationale) car l’entreprise visée a tenté de décourager l’association et sa Présidente, Josette FAYS, en jouant sur le registre de la diffamation.
Quant aux riverains et aux sentinelles de V.I.E. DE L’EAU : ils restent vigilants !